Le projet de Pierre Ruelle était de réaliser l’édition critique intégrale de trois versions latines des Artes bene moriendi, accompagnée des variantes relevées dans neuf autres versions, ainsi que l’édition critique intégrale de dix versions françaises de ces Artes, accompagnée des variantes de cinq autres versions, soit un travail éditorial portant sur un ensemble des textes de vingt-sept manuscrits, incunables et xylographes, désignés comme suit :

  • A : manuscrit latin, Vienne
  • B : manuscrit latin, Paris
  • C : manuscrit latin, Bruxelles
  • D : manuscrit latin, Paris
  • E : manuscrit latin, Paris
  • F : manuscrit latin, Dijon
  • G : incunable latin, Bruxelles
  • H : incunable latin, Colmar
  • I : manuscrit français, Bruxelles
  • J : manuscrit français, Lille
  • K : manuscrit français, Paris
  • L : incunable français, Toulouse
  • M : manuscrit latin, Paris
  • N : xylographe latin, Londres
  • O : xylographe latin, Paris
  • P : incunable latin, Cologne
  • Q : manuscrit français, Vienne
  • R : manuscrit français, Lille
  • S : xylographe français, Lille
  • T : incunable français, Paris
  • U : incunable français, Paris
  • V : incunable français, Paris
  • W : incunable français, Oxford
  • X : incunable français, Chantilly
  • Y : incunable français, Paris
  • Z : incunable français, Paris
  • AA : manuscrit français, Paris

Les vingt-sept textes retenus étaient représentatifs des deux versions les plus anciennes des Artes bene moriendi, la version longue, traditionnellement désignée du sigle CP parce qu’elle débute, dans la version latine, par les mots Cum de presentis exilii miseria mortis transitus, et la version courte, désignée du sigle QS, dont le texte latin débute par les mots Quamvis secundum Philosophum, tercio Ethicorum.

Le projet était, pour le latin, d’éditer :

  • le manuscrit C, représentant de la version CP, accompagné de toutes les variantes de B et de certaines variantes de A, D, E, F, G et H ;
  • le xylographe N, représentant de la version QS, accompagné de toutes les variantes de O et P ;
  • le manuscrit M, représentant de la version QS.

Pour le français, il était d’éditer :

  • les manuscrits I, J, K et L, représentants de la version CP ;
  • les manuscrits R et AA (I et II), représentants de la version QS ;
  • le xylographe S, représentant de la version QS ;
  • les incunables T, V et X, représentants de la version QS, le premier accompagné des variantes de Q et le second accompagné des variantes de U, W, Y, Z.