Philologue médiéviste, dialectologue et linguiste, né à Pâturages le 11 avril 1911, mort à Mons le 14 janvier 1993, Pierre Ruelle, d’abord instituteur, maitre d’études puis professeur de français fut dès 1958 professeur à l’Université Libre de Bruxelles, université qu’il ne quittera pas jusqu’à son départ à la retraite en 1981. Ses cours s’y centraient sur la grammaire historique du français et la philologie, ainsi que sur les textes français et provençaux du Moyen Âge.

Ses travaux universitaires s’inscrivent essentiellement dans deux grands axes, témoins de deux passions : la dialectologie et la philologie médiévale.

Quelques-uns de ses travaux éditoriaux

Huon de Bordeaux, Bruxelles / Paris, 1960, 497 p.

Actes d'intérêt privé conservés aux Archives de l'État à Mons (1316-1433), Bruxelles, 1962, 256 pages.

« Trente et un chirographes tournaisiens (1282-1366) », Bulletin de la Commission royale d'Histoire, t. CXXVIII, 1962, p. 1-68.

Chartes en langue française antérieures à 1271 conservées dans la province de Hainaut, Paris, 1984, 244 pages.

Les Congés d'Arras, Bruxelles, 1965, 248 pages.

Les Dits du clerc de Vaudoy, Bruxelles, 1969, 119 pages.

Le Besant de Dieu de Guillaume le clerc de Normandie, Bruxelles, 1973, 289 pages.

« L'Ésope de Julien Macho », Recueil général des Isopets, vol. 3, Paris, 1982, 331 pages.

Le « Dialogue des créatures » : Traduction par Colart Mansion (1482) du « Dialogus creaturarum » (XIVe siècle), Genève, 1985, 440 pages.

Les Apologues de Guillaume Tardif  et les Facetiae morales de Laurent Valla, Genève-Paris, 1986, 113 pages.

« Les fables d’Eude de Cheriton », Recueil général des Isopets, vol. 4, Paris, † 1999, 22 pages.