[Proeme]

[1 r] |1 Comme, par le trespas de la mort, en la misere de ce present exil, semble a pluseurs, |2 et non point seullement aux gens lays mais aussy aux relligieux et devotes personnes, |3 estre trop difficile, moult dommagaible et treshorrible, pour le impourveue ignorance, de bien morir, |4 a ceste cause, en la presente matiere, qui est de l’art de bien morir, il y a une briefve maniere de exhortacion |5 envers [1 v] ceulx qui sont constitués en l’article de la mort, |6 qui, au regard de l’ame fait cy a Noter par une soubtille consideracion |7 pour ce que ceste maniere poeult generalement moult valloir et prouffiter a tous vrais catholicques pour conquerre l’art et la congnoissance de bien morir.

|8 Ceste matere contient .vj. petites parties |9 dont la première est la loenge de la mort et de la science de bien morir.

|10 La seconde contient cincq tempacions de ceulx qui moeurent.

|11 La tierche contient aucunes interrogacions.

|12 La quarte contient une instruction aveucques aucunes prieres.

|13 La cincquiesme contient aucunes exhortacions.

|14 Et la siziesme contient aucunes oroisons que quelque ung assistent doibt dire sur ceulx qui labeurent a la mort.

[2 r] |15 Pour ce que, « de toutes choses terribles, la mort corporelle est la plus terrible comme le plus horrible que l’en poeult veoir », comme le philosophe Aristote dist en son .iije. livre d’Ethicques, |16 toutesfois la mort de l’ame est de tant plus horrible et plus detestable, |17 d’autant que l’ame est plus noble et plus precieuse que n’est le corps, |18 tesmoing le psalmiste David, qui dit : |19 Mors peccatorum pessima, |20 c’est [2v] a dire que « la mort des pecheurs est tres malvaise ». |21 Mais ce psalmiste dist meismes ailleurs |22 Preciosa est in conspectu Domini mors sanctorum eius, |23 c’est a dire que « Devant la faice de Nostre Seigneur, la mort de ses sains est precieuse » |24 et de quelconques mort corporelle aussi moeurent ceulx qui vainquent l’amour de leur propre nature par directe amour de Dieu qui est le universelle beaulté, l’acteur et reparateur de nature humaine.

|25 Certes, la mort des sains martirs n’est pas tant seullement precieuse, desquelz l’esperance de l’immortalité ad venir a vainqu la desesperance de la presente vie mortelle, |26 ains aussy est precieuse devant Nostre Seigneur la mort des aultres sains bien eurez et des justes chrestiens morans en Jhesucrist soubz esperance de leur justificacion |27 selon ce que dist l’apostre saint Pol : |28 « Jhesucrist est mors pour nos deliz et est ressuscité pour nostre justificacion ». |29 Pour tant doncques, se nous morons aveucques lui, nous viverons aveucques lui et aurons pardon de tous noz pechiés, |30 combien [3r] grans ou malvais qu’ilz soient, |31 se nous sommes vrays contris et morons en la foy catholicque et en l’union de nostre Mere sainte Eglise.

|32 A ce propos dist Ezechiel en son .xxxe. chapitre comme juge de la puissance de justice : |33 « Et j’ay dit au felon : ‘Tu morras de mort.’ |34 Et il aura fait penitance de ses pechiés, il vivera de vie et ne morra jamais », |35 c’est a entendre selon le jugement de la justice finalle.

|36 Nostre Seigneur dist aussy, en Jheremie, le .xviije. chapitre : |37 « Je parleray subitement encontre ma gent et encontre mon royalme affin que je le desrachine et le esparde, |38 mais, se icelle gent fait penitance, je le delivreray de tous ses maulx ».

|39 Et cy appert aussy par l’exemple des Ninivites, selon ce qu’il est escript en Jonas, le .iije. chapitre : |40 « Nostre Seigneur a eu pitié et mercy de la malice qu’il avoit dit qu’il leur feroit et il ne leur fist pas », |41 c’est a dire : « Leurs demerites requeroient que la cité fust subvertie dedens quarante jours. |42 Veés cy comment Dieu mue sa sentence, ja soit ce que son conseil dure pardurablement ».

|43 Et, selon ce qu’il est escript en [3v] l’Apocalipse : |44 « Bien eurez sont les mors qui moeurent en Nostre Seigneur ».

|45 Pour ceste cause dist la divine Sapience ou .iiije. chapitre de Sapience : |46 « Se le juste est preoccupé de mort, il sera en raffreschissement. » |47 Et, s’il n’a parfait sa penitance, il sera en ung lieu de paine remissible et venalle, c’est a dire en purgatoire.

|48 Et, quant il devra morir, s’il se maintient et gouverne constamment et sagement es temptacions |49 et aultres choses a lui necessaire en l’article de la mort, ainsy que le demonstrent les choses qui s’ensuivent, il en sera bien et bel.

|50 Et, pour ce, dist Platon |51 que la souveraine philosophie est incessanment penser a la mort et que la mort de l’ame est la separacion d’icelle de Dieu.

|52 Il est aussy escript en Jheremie, le .ije. chapitre : |53 « Mon poeuple a fait deux maulx, car il m’a relenqui, qui suis la fontaine de vie ».

|54 Saint Augustin dit aussy, en son livre de La Cité de Dieu, |55 que « La mort de l’ame est quant Dieu la delaisse, aussi comme la mort du corps est quant l’ame le delaisse ».

|56 Et, pour tant, dist ung sage clerc de la loenge de la mort [4r] des bons tant seullement : |57 « La mort n’est riens aultre chose sy non une issue de la prison. »

|58 Et le psalmiste David dist : |59 « Tire mon ame hors de la prison ». |60 La fin du bannissement est la deposition du tres grief fais, c’est a dire du corps.

|61 L’Apostre aussi dist : |62 « Las moy, maleureux homme ! |63 Qui sera cellui qui me delivera de ce corps mortel ! ».

|64 Et saint Gregoire sur Ezechiel dist : |65 « Quant on congnoist Dieu par desir et entendement, il seche  et amortist toute voulenté charnelle ».

|66 Il est aussi escript ou Livre de Sapience, le premier chapitre : |67 « Le corps qui est corrumpu agresve l’ame et l’abitacion terrienne abaisse le sens qui pense a pluseurs choses ».

|68 Les philosophes dient que l’ame au commencement de sa creacion est mise hors de son estre quant elle se infond au corps, |69 c’est assavoir quant elle se bannist de la region du monde spirituel en la region du monde materiel. |70 Certes, le paiement de Dieu de nature est la terminoison de toutes maladies et de toutes alteracions morteles, |71 le eschappement et evasion de tous perilz meismes de la misere presente, le degastement [4 v] de tous les maulx de ce mauvais monde, le derompement de tous loyens, |72 le retour au pays celestien, |73 l’entree en gloire par l’ascencion aveuc Jhesucrist, en descendant aveuc lui par grace de regeneracion.

|74 Pour ce dist l’Ecclesiaste |75 que « Le jour de la mort est meilleur que le jour de la nativité ». |76 Laquelle chose se entend tant seullement des bons, |77 car aux malvais et reprouvés il n’y a jour de nativité ne jour de mort qui soit ne qui puist estre dit bon |78 pour ce que ou dit jour leur vient la fin de toutes choses.

|79 Pour ceste cause, tout bon chrestien et aussi ung chascun pecheur vray contrict et loyal ne se doibt point couroucier de la mort corporelle en quelconques maniere |80 ou de quelconques cause qu’elle soit inferee ne il ne se doibt point troubler ne la cremir. |81 Ains, de son bon gré et par le volentaire raison de sa pensee qui s’y nourrist, a la sensualité retenue la mort et le porte paciamment |82 en conformant plainement et commetant sa voulenté a la voulenté divine |83 comme il y est escript et tenu s’il voeult toutesfois [5 r] morir et yssir de ce monde bien et seurement.

|84 Et fait cy a Noter sur ce mot conformant plainement, selon ce qu’il est escript en saint Mathieu, ou .vje. chapitre : |85 « Ta voulenté soit faicte en la terre comme ou ciel ».

|86 Samblablement, a l’exemple de Jhesucrist depriant son Pere ou Jardin en disant : |87 « Mon Pere, ta voulenté soit faicte et non point la mienne ». |88 Actendu, comme dist saint Gregoire, |89 que « Toute l’action de Jhesucrist est nostre instruction ». |90 Et ung sage aussi dist |91 que « Bien morir est volentiers morir ».

|92 Item, Notes sur ce mot : en conmetant sa voulenté au plaisir de la voulenté divine, ja soit ce que ce soit une chose impossible du plaisir de la voulenté naturelle.

|93 Pour ce dist l’Apostre |94 qu’« Il n’est homme qui oncques hayst sa char ». |95 Et le philosophe Aristote dist : |96 « Quelque chose qu’il adviengne au sage ne la doubte point ou tourble en aucune maniere », |97 car il appartient au sage de non se tourbler affin qu’il domine du tout a ses malvaises affections.

|98 Certes, quant l’ame se part de son corps, elle se troeuve conjoincte a son final commenchement selon ce qu’il est escript ou dernier chapitre de l’Ecclesiaste : |99 « L’esperit [5v] retourne a Dieu qui l’a fait ».

|100 Item, ou .ije. livre des Makabees, le .ije. chapitre : |101 « Le faiseur du monde, qui a trouvé la nessance des hommes nous rendera de rechief l’esperit et la vie dont nous vivons aveuc lui et nous mouvons ». |102 Et sommes le lignaige de cellui qui donne vie et inspiracion a toutes choses |103 comme il est recité ou Fait des Apostres, le .xvije. chapitre. |104 Et puis s’ensieut, affin que je parle plus sainement, que les ans ne les jours ne font riens a ce mais seullement le couraige.

|105 Come doncques il soit neccessité, par droit et deu naturel, que tous moeurent, ains le fauldra du tout, quant et comment et ou il plaira a Nostre Seigneur Dieu le Tout Puissant. |106 Et, comme la voulenté de Dieu soit tousjours et par tout bonne et juste et droituriere, |107 pour ce que Cassian tesmoingne ou livre de ses Collacions : |108 « Dieu le tresloial dispense pour noz utilités toutes choses qui semblent estre de adversité ou de prosperité ». |109 Et est plus soucieux et curieux pour le salut et prouffit des siens que nous meismes ne [6r] sommes pour nous.

|110  Notes sur ce mot utilités, dont il a gardé toutes les nacions du monde, ce qui est escript ou .ije. livre de Sapience : |111 « Vous possesserés voz ames en vostre pacience. » |112 Et ailleurs il dist : |113 « Bien euréz sont ceulx qui soeuffrent persecucions pour amour de justice, |114 car le royalme des cieulx est pour eulx ». |115 Tesmoing l’Apostre, qu’il dist : |116 « Pacience demonstre esperance », |117 qui ne se consent point pour la charité qui est espandue en voz cœurs, |118 de laquelle charité, d’esperance et de la forme de toutes les aultres vertus est il escript qu’elle ne dechiet jamais et qu’elle est forte comme la mort, |119 laquelle maintes causes, c’est a dire pluseurs tribulacions temporelles, ne pourront extaindre, |120 car nous ne poons fuir ne eschapper ne muer nullement la mort temporelle.

|121  Notes sur ce mot fuir que le Philosophe, ou second livre de Parvaememae dist ainssy : |122 « Toutes choses engendrables est necessairement corruptible et toute chose engendree se corrumpera neccessairement », |123 pour ce que « Deux contraires ne se poevent jamais perpetuer en l’estre de leur conjunction moyenne, sy non aulcunement violentement », |124 comme dist ce meismes Philosophe en son livre [6 v] Du Ciel et du monde.

|125 Pour ceste cause, |126 nous debvons accepter |127 voluntairement et de bon cœur, |128 sans murmurer et sans contradiction, quant Dieu vouldra, |129 la mort corporele en deboutant la sensualité pour raison de la pensee bien disposee. |130 « Pour ce, dist Senecque, porte paciamment et ne blasme point ce que tu ne poeus muer ne changier. »

|131  Notes sur ce mot accepter : |132 « en conformant de necessité la verité et voulenté cree a lui, cree par l’example de Jhesucrist, |133 du quel toute l’humaine operacion est nostre instruction et le quel, quant il se approcha l’article de la mort, vainqui son vouloir naturel par son vouloir racionel, |134 en disant : ‘Mon Pere, si se faice non mie ainsi que je voeul mais ainsi que tu voeuls’ ».

|135 Item, Seneque dist : |136 « Se tu voeus fuir ce a quoy tu es constraint, il fault que tu ne soies pas aillieurs |137 mais aultres. »

|138 En aprés, s’il est homme chrestien qui voeulle bien et seurement morir, |139 il fault de neccessité qu’il saiche morir. |140 Certes, « Savoir bien morir, comme dist ung sage, est avoir son cœur et son couraige tous tempz envers les cieulx |141 affin que, toutes et quantes fois que la mort [7 r] venra, qu’elle troeuve prest et appareillié et qu’il la receve sans quelconques contradiction comme fait cellui qui atent le joieulx advenement de son compaignon ». |142 C’est cy une science tresprouffitable en laquelle les relligieux trop plus que les seculiers doibvent estudier chascun jour sans intermission et plus songneusement |143 affin qu’ilz la recevent vrayement.

|144  Notes sur ce mot tresprouffitable que ceste science n’est pas naturelle mais moralle, non pas phisique ne methaphisique ne methaphisicale, qui est de la seulle speculacion des causes entendibles et imaginables, |145 ains est raisonnablement conjoincte a la speculacion des choses sensibles neccessitans la dissolucion de l’armonie de vie, |146 car elle est inevitablement necessitee compassiblement estant et une voulenté de raison vivant servilement, voeulle ou non voeulle. |147 Mais, en l’esperance de l’imortalité ad venir sucedant a la mort presente, elle est desirante Jhesucrist singulierement comme l’estat de religion requerre cecy, |148 ja soit aussi que chascun seculier, clerc et lay, soit disposé et [7 v] appareillié a morir ou non, et neantmoins il est tenus d’obeir a Dieu quant il lui plaira qu’il muyre. |149  Notes sur ce mot de religion, c’est a entendre d’icellui qui bannist du siecle les mortelles souloures de la char, du monde et du deable, |150 en soy soubmettant voulentiers et de bon cœur a la loy de l’esperit immortel attempré et incorrumpu.

|151  Notes sur ce mot il est tenu, c’est a entendre au deu de la voulenté consequente. |152 Pour ce dist le Philosophe, ou premier livre d’Elenches, |153 que « Nostre raison bien disposee veult que on eslise la bonne mort devant la male vie ».

|154 Item, que c’est une chose plus eslisible de morir que faire aucune chose contre le bien de vertu et doibt estre ceste droiture dillection en chascun juste, |155 oultre laquelle sont tenus tous religieux de convoittier d’estre defais et d’estre aveuc Jhesucrist par une jalousie de relenquir ce present siecle et de vivre en la gloire ad venir |156 a l’example du prophete qui dist : |157 « Las moy, car mon amy est eslongiet de moy. » |158 Par ainsi doncques, tout homme, non pas seullement les religieux mais aussi chascun bon et devot [8r] chrestien qui desire de morir bien et seurement, |159 doit tellement vivre et se contenir en telle maniere que, a toute heure que Dieu vouldra, il puist morir.

|160 En ceste maniere doibt il avoir sa vie en pacience et la mort en desir a l’exemple de saint Pol, qu’il dist : |161 « Je convoite estre desfait affin d’estre aveucques Jhesucrist ». |162 Et ce vous souffice en brief de la science de bien morir.

 


14 Note : Suivent 16 lignes en blanc.
15 Note : Aristote, Éthique à Nicomaque, III, 7.
16 Note : Entre et plus et detestable, destable biffé.
19 Note : Psaumes, 34, 22 (dans la Vulgate : Psaumes, 33, 22).
22 Note : Psaumes, 116, 6 (dans la Vulgate : Psaumes 115, 15).
25 Leçon non conservée : desquelz desperance ; a vainq la
28 Leçon non conservée : pour nous d. –  Note : Paul, Épitre aux Romains, 4, 25.
33 Note : Ézéchiel, 33, 14-16.
37 Note : Jérémie, 18, 7.
40 Note : Jonas, 3, 10.
41 Note : Jonas, 3, 4.
43 Note : Apocalypse, 14, 13.
46 Note : Livre de la Sagesse, 4, 5.
51 Note : Platon, Phédon, IX.
53 Note : Jérémie, 2, 13.
55 Note : Augustin, De civitate Dei contra paganos, XIII, II.
57 Note : Platon, Phédon, IX.
59 Note : Psaumes, 142, 8.
60 Leçon non conservée : banissement en la
62 Note : Paul, Épitre aux Romains, 7, 24.
65 Note : Grégoire Ier, Homiliae in Ezechielem prophetam, 30, 5.
67 Note : Livre de la Sagesse, 1, 4.
69 Leçon non conservée : spirituel manque.
75 Note : Ecclésiaste, 7, 1.
77 Leçon non conservée : car au m.
85 Note : Matthieu, 6, 10.
87 Note : Luc, 22, 42.
89 Note : Grégoire Ier, Moralia in Job
91 Note : Sénèque, Epistulae morales ad Lucilium, I, 4
94 Note : Paul, Épitre aux Éphésiens, 5, 29.
96 Note : Aristote, Éthique à Nicomaque, III, VIII.
99 Note : Ecclésiaste, 12, 9.
101 Note : Entre la et nessance, neccessaire biffé. – Livre des Maccabées, II, 7-23.
103 Note : Actes des Apôtres, 17-28.
108 Note : Jean Cassien, Collationes patrum in Scithico eremo commorantium, I, 6-11.
109 Leçon non conservée :  plus sonneux et
110 Leçon non conservée : est (après qui) mq.
111 Note : Livre de la Sagesse, 8, 7 ; en 517, le même passage est attribué à Grégoire Ier.
113 Note : Matthieu, 5, 10.
116 Note : Paul, Épitre aux Romains, 12, 12.
122 Note : Aristote, Parva Naturalia, Du principe général du mouvement dans les animaux, V, 3.
123 Note : Aristote, Parva Naturalia, Du principe général du mouvement dans les animaux, III, 6.
130 Note : Sénèque, Epistulae morales ad Lucilium, XCIII.
134 Note : Matthieu, 26, 39.
136 Note : Sénèque, Lettres à Lucilius, CIV.
140 Note : Henri Suso, Horologium Sapientiae, II.
141 Leçon non conservée : joieulx adnement
153 Note : Aristote, Réfutations sophistiques, I, V, 9.
157 Note : Jérémie, 3, 4.
158 Note : Entre chascun et bon, et de biffé.
160 Note : qu’il répété (le premier qu’il étant biffé).
161 Note : Paul, Épitre aux Philippiens, I, 23.
162 Note : Suivent 12 lignes en blanc.